Mes premiers pas en théologie

Mes premiers pas en théologie

J’aimerais faire une rétrospective de mon parcours à l’ÉTEQ depuis quelques mois déjà et rendre grâce à Dieu pour mon cheminement académique : j’avais toujours eu envie de prendre des cours en théologie, mais j’avais des craintes me disant que la connaissance ou la mise en contact avec certaines notions ou vérités théologiques n’auraient pour effet que d’annihiler ma foi. D’ailleurs, dans le milieu dans lequel j’ai évolué, les études théologiques n’ont pas toujours eu bonne presse et riment avec « la lettre tue ».
 
En somme, après quelques cours de théologie, je me rends compte que plus j’en apprends, mieux j’articule ma foi et suis en mesure d’avoir un positionnement plus éclairé face à certaines théories doctrinales. De plus, quoique chrétienne depuis plusieurs années, c’est seulement maintenant que je me sens potentiellement équipée pour défendre ma foi : par exemple, mon premier cours, Synthèse de la foi évangélique, a été pour moi une mine d’or qui m’a permis d’avoir une vue d’ensemble sur les diverses confessions de foi, courants doctrinaux et fonctionnements de l’église.
Par la suite, le cours sur le Pentateuque m’a appris à mieux interpréter les textes anciens et à les appréhender dans leur contexte religieux, historique, social et culturel de l’époque. Après, le cours Spiritualité chrétienne, est tout simplement pour moi ce que je pourrais appeler un « spa spirituel »; un temps d’immersion expérimentale de la marche et des disciplines chrétiennes.
 
De surcroît, étudier en théologie m’apprends à relativiser, à comprendre que tout n’est pas toujours nécessairement noir ou blanc et qu’il y a toujours place à interprétation tant que celle-ci s’articule dans des paramètres établis.
Par-dessus tout, mes cours en théologie me tiennent humble car je réalise à quel point je suis si petite face, non seulement à la grandeur de ce Dieu que nous cherchons tant à comprendre et à connaître, mais aussi face à toutes les traditions chrétiennes qui nous ont précédées et à l’histoire de l’Église.
 
En fin de compte, je réalise que je ne suis qu’un infime maillon dans ce grand tout, que ce n’est pas moi qui fais tourner la roue, que j’ai ma place et que, par la grâce de Dieu, je vais m’acquitter fidèlement de ma tâche jour après jour, mois après mois, année après année, saison après saison.
 
Par Thérèse Kanyange
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