La question du choix

La question du choix

La question du choix et du libre arbitre est une notion qui se pose dès les premières pages des Écritures. Le scénario s’ouvre sur deux protagonistes, Dieu et l’Humain. Et on voit Dieu qui dit à l’Homme: « Si tu manges du fruit de cet arbre, tu n’auras d’autre choix que de connaître la mort ».
 
Si je peux me permettre tout de suite un aparté, je dirais que le fait de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal n’était pas le socle déclencheur de la capacité du “choisir” chez Adam et Ève; car le libre arbitre était une faculté intrinsèque à l’humain; sinon pourquoi Dieu les aurait soumis à un interdit, conscient de leur incapacité à s’y soustraire de toutes façons?
 
Bref, on voit l’homme et la femme qui décident d’enfreindre la prescription et de manger du fruit de l’arbre défendu. Ils choisissent de déroger à la recommandation divine et d’écouter la voix du serpent. En agissant de la sorte, le glébeux clamait haut et fort qu’il décidait de s’aliéner à la dimension expérientielle, matérielle, et observable des choses, plutôt que de demeurer dans cette atmosphère qui lui conférait une compréhension pluridimensionnelle des choses. De ce fait, il se plaçait lui-même sous-tutelle de la créature comme source absolue de survie et de savoir plutôt que de demeurer sous la gouvernance du créateur.
Alors, me diras-tu, qu’est-ce que ça change tout ça?
Force est d’admettre que jusqu’à présent, malgré l’apogée que connaît la science, l’homme ne peut prétendre trouver réponse aux questions existentielles au travers les statistiques, les avancées technologiques ni les algorithmes. Autrement, je n’ai personnellement absolument rien contre la science, au contraire. Toutefois, comme le formule si bien mes pairs : « La science tente de démontrer le -comment- des choses et la Bible elle, nous explique le -pourquoi- des choses. »
 
Appréhendons donc chacune selon son champ de compétence afin de trouver conseil auprès de la bonne ressource lorsque nous faisons face aux méandres de la vie.
 
Par Thérèse Kanyange
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