Hébreux 11,28 (460x290)

Joyeuse fête de Pâques

Joyeuse Pâques

Joyeuse fête de Pâques 2022

Le passage ci-dessous est une immersion vive dans une époque de l’histoire du peuple de Dieu où il y avait des bouleversements sur « toute la terre ». Alors, le peuple de Dieu ainsi que tous ceux qui avaient choisi de croire en la prescription de Dieu, prescription qui consistait à prendre le sang d’un agneau et de l’appliquer sur les linteaux des portes, tous, ont obtenu le salut. 

D’ailleurs, ce qu’il faut souligner, c’est que cette ordonnance était simple et accessible à tous car ceux pour qui un agneau était trop gros, avaient pour injonction de le partager avec leurs plus proches voisins qui n’en auraient peut-être pas (Exode 12,4). 

C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites. Hébreux 11,28

Cependant, la Bible nous révèle que tout le monde n’a pas prêté attention à ce plan de salut et beaucoup ont péri par la main de l’exterminateur. En revanche, le peuple de Dieu, ainsi que d’autres nations non juives qui avaient choisi d’embrasser par la foi cette prescription, ont été sauvés avec le peuple d’Israël (Exode 12,38).


Et la lettre aux Hébreux nous montre que cet épisode de l’histoire était une préfiguration de l’oeuvre que Christ accomplirait plusieurs années plus tard à la croix. Et aujourd’hui encore, ceux et celles qui embrassent par la foi cette oeuvre et croient que c’est à travers elle que se trouve le salut, seront tous sauvés.

Quelle sera ta décision aujourd’hui? La Bible nous exhorte à faire le bon choix : Deutéronome 30,19 nous dit:” J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité.”

Joyeuse fête de Pâque!

Par Thérèse Kanyange

Le Convoi de la liberté_463X290.

“Le convoi de la liberté!”

"Le convoi de la liberté!"

“Le convoi de la liberté!”

Le samedi 29 janvier 2022 à Ottawa, alors qu’il faisait un froid de canard, -30 degrés plus précisément, des camionneurs ainsi que plusieurs personnes défilent pour exprimer leur ras-le-bol du confinement et de toutes les mesures sanitaires qui durent depuis maintenant deux ans. Et en plein cœur de ce mouvement de désarroi, des gestes d’humanité, de compassion et d’unité se révèlent. Dans son texte, l’évangéliste Claude Prévost souligne ces actes dans lesquels il voit l’amour et la compassion divine. Immersion dans « Le convoi de la liberté »!

Est-ce que DIEU ne pourrait pas utiliser ce convoi pour devenir le feu de son dernier réveil tant attendu. DIEU est amour et nous avons été créés de peu semblable à LUI. Toutes ces personnes qui participent à ce convoi sont des personnes qui ont souffert d’isolement depuis presque 2 ans et avaient soif de sourire à leur prochain , soif de fréquenter d’autres personnes vivantes, soif de témoigner de l’amour à leur semblable .

Est-ce normal qu’un petit restaurateur qui est sur le bord de la faillite d’offrir des repas gratuits aux personnes du convoi? Un autre petit entrepreneur offre ses services de réparation de camions gratuitement aux gens du convoi. Dans toutes les villes où le convoi passe, ils sont accueillis par des foules de personnes de tous âges y compris les enfants, dans une atmosphère de fête alors qu’il fait -30 degrés au thermomètre .

Rien ne pourra les arrêter car ils sont animés de l’AMOUR DE DIEU et ceux qui se sont joints à eux avec de mauvaises intentions seront envahis par cet amour qui changera leurs intentions. Le réveil tant attendu par nous chrétiens est en train de s’accomplir sous nos yeux. DIEU est souverain et IL peut se servir de qui IL VEUT. D’ailleurs, dans sa PAROLE, n’a-t-il pas dit qu’IL pourrait se servir même des pierres pour témoigner?

Partout dans le monde, on a un regard sur ce convoi au CANADA! Le Canada, ce beau pays qui a été créé d’un océan à l’autre sous la main toute puissante de DIEU. Que nos autorités gouvernementales se soumettent à ce DIEU comme elles le faisaient par le passé, soumission qui a été le gage de notre succès.

Par Claude Prévost

Qui est Claude Prévost?

Claude est un évangéliste passionné pour les âmes, toujours prêt à se tenir à la croisée des rues de Montréal annonçant la bonne nouvelle du salut, en compagnie de sa dynamique épouse, Dévote Nduwimana, qui, ensemble, ont fait de l’œuvre de Dieu le centre de leur existence.

 

Sur les traces de l'Amour_V2

Sur les traces de l’Amour

L' Amour de Dieu de A À Z

L’ Amour de Dieu de A à Z

De la première page de la Bible à la toute dernière, les Écritures nous racontent une histoire d’amour entre Dieu et l’humanité : dans le silence, en plein tumulte, seul ou au milieu d’une marée humaine, Dieu veut nous parler d’Amour; d’un Amour pur, d’un Amour parfait, d’un Amour selon Lui. Alors, qu’est-ce que l’Amour selon Dieu?
 
L’Amour : c’est peut-être cette voix qui appelait dans le jardin alors qu’Adam et Ève avaient délibérément décidé de se tourner contre Dieu (Gn 3,9)? C’est peut-être cette marque que Dieu avait placé sur Caïn pour que personne ne le tuât alors qu’il n’était réduit qu’à un fugitif après le meurtre de son frère Abel (Gn 4,11-16)? L’Amour, serait-ce lorsque Sem et Japhet, malgré la débauche de leur père, avaient jugé bon de s’approcher de lui à reculons afin de le couvrir pour ne pas être spectateurs de sa nudité (Gn 9,23)?
 
L’Amour, serait aussi lorsque ces sages-femmes, malgré le décret du Pharaon, refusent de tuer les bébés mâles nés des israélites, au risque de perdre leur propre vie (Exode 1,15-17)? Ou alors, serait-ce lorsque Moïse, lors de sa vocation, méprise l’héritage du trône qui lui était réservé et préfère souffrir auprès d’un peuple esclave et misérable (Ex 3,7; 9-12 et Hé 11,24-25)?
 
Sinon, l’Amour, serait-ce lorsque, en plein milieu d’un désert, Dieu enseigne à son peuple comment faire la distinction des choses; comment distinguer le pur de l’impur (Lv 10,10); distinguer ce qui mène à la bénédiction de ce qui engendre la malédiction (Dt 28); comment faire le dénombrement et se ranger en armée (Nb 1,19) afin que son peuple mène une vie citoyenne digne et descente, même en situation d’errance.
 
C’est par cet Amour que Dieu instaure le principe de villes refuges pour que toute personne qui aurait tué involontairement son prochain, trouve asile auprès de Dieu jusqu’au jour où elle obtiendrait un procès juste et équitable (Nb 35,6; Jos 20). C’est aussi par Amour que malgré une époque où le peuple était devenu sans foi ni loi, époque où chacun faisait ce qui lui semblait bon, Dieu envoie des juges dans chaque génération afin que malgré les prescriptions de malédictions prononcées dans le Deutéronome, le peuple soit toute fois délivré de ses effets pourvu qu’une seule personne soit trouvée fidèle parmi le peuple (Jg 2,16).
 
De surcroît, c’est par ce même Amour que Ruth, une Moabite, peuple maudit et impur aux yeux du peuple de Dieu, trouve grâce et rédemption auprès d’un notable du nom de Boaz, nom qui signifie « en Lui est la force », et que de leur union naîtra plus tard David, le plus grand roi qu’Israël n’ait jamais connu (Rt 4,21-22). C’est ce merveilleux Amour qui convie Mephibosheth à la table du roi (2 S 9) et qui l’épargne lorsque le vengeur de sang réclame justice (2 S 21,7).
 
C’est à travers l’Amour que la veuve de Sarepta fut gardée, elle et son fils, durant un temps de famine qui s’était abattue sur la nation entière (1 R 17,7-16). C’est par cet Amour que Dieu, afin de préserver la dignité de celle-ci, fit d’elle, au lieu de simple récipiendaire de ses grâces, une précieuse participante à son œuvre en nourrissant le prophète Élie durant tout le temps que durera la famine.
 
Par ailleurs, l’Amour, serait-ce cette délivrance que Dieu envoie lorsque Josaphat, saisi de frayeur à la vue de l’invasion de ces armées nombreuses qui s’avançaient contre lui, implore le secours de l’Éternel, qui le délivre sans que celui-ci n’ait eu besoin de combattre (2 Ch 20,3-30)? L’Amour a reconstruit le temple en plein retour d’exil de Babylone; l’Amour a restauré le culte et a relevé les murs de Jérusalem par la main de ses serviteurs Esdras et Néhémie (Esd; Ne), afin que son peuple bien-aimé retrouve cette communion jadis perdu à cause de ses perpétuelles infidélités.
 
C’est l’Amour qui a gardé la vie sauve à Esther et à tout son peuple (Est 9,1); c’est l’Amour qui a restauré la santé de Job et lui a redonné tout ce qu’il avait perdu (Jb 42,10). C’est l’Amour qui a poussé les serviteurs de Dieu à composer des cantiques et des chants mélodieux! C’est cet Amour que nous psalmodions (Ps 100). Et puis, l’Amour crie dans les rues, elle élève sa voix dans les places, aux portes, dans la ville, elle fait entendre ses paroles afin que nulle ne périsse mais que tous soient sauvés (Pr 8). Et l’Amour accorde un temps pour toute chose sous le soleil afin de donner à tous l’opportunité de jouir des plaisirs de la vie, mais aussi de se souvenir que tout est vanité et poursuite du vent (Qo 3,1-8). L’Amour est fort comme la mort (Ct 8,6), l’Amour a vaincu la mort.
 
Par ailleurs, l’Amour ne tient pas compte du teint brûlé, brûlé comme ces tentes du Kédar par la cruauté de la vie (Ct 1,5). Au contraire, l’Amour s’est manifesté, élevé telle une faible plante; Il s’est révélé sans beauté ni éclat, sans rien qui puisse attirer nos regards et nous n’avons pas reconnu son visage, nous n’avons fait de Lui aucun cas (Es 53). Malgré cela, l’Amour a tendu sa main tout le jour à un peuple rebelle et contredisant (Es 65,2; Rm 10,21). Par-dessus-tout, dans des moments de désarroi, l’Amour s’est présenté comme un baume pour nos cœurs, le baume de Galaad (Jr 8,22). Même avec cela, son peuple ne s’est pas converti, il ne s’est pas tourné à Lui. Mais toujours, les bontés de l’Amour ne se sont jamais épuisées, ses compassions ne sont pas arrivées à leur terme, elles se sont renouvelées chaque matin (Lm 3,22-23).
 
C’est par Amour que l’Esprit a soufflé des quatre vents et a redonné la vie à des ossements desséchés; qu’il a donné un souffle nouveau à des hommes et des femmes qui marchaient sans vie sur les chemins du monde (Ez 37,1-10). L’Amour a préservé la vie de Schadrak, Méschak et Abed-Nego alors que le roi les avait livrés au feu et aux tourments (Dn 3,10-26). De surcroît, cet Amour n’a pas hésité d’épouser Gomer la prostituée (Os 1,3), signe de cette alliance éternelle pour ce peuple infidèle, avec l’espérance qu’un jour, ces filles appelées autrefois Non-Aimées (Os 1,8) et ces fils appelés par moment Lo-Ammi (Os 1,9), deviendraient un peuple restauré et saint qu’on appellera Mon plaisir en elle(Es 62,4)!
 
Force est d’admettre que l’Amour sait qu’un jour, ses fils et ses filles prophétiseront et que ses vieillards auront des songes, songes présageant la gloire à venir (Jl 2,28). En ce temps-là, l’Amour relèvera de sa chute la maison de David (Am 9,11), et pour le salut de son élue, un messager sera envoyé parmi les nations (Ab 1,1), car l’Amour n’hésitera pas de braver l’abîme , de braver les ténèbres et shéol, jusque dans le sein d’un gros poisson pour y faire ressurgir son Fils (Jon 2, 1-11; Mt 12,40). Maintenant, avec cette promesse, l’Amour s’écrie : « fille de Sion, lève-toi et foule! Lève-toi et rassemble tes troupes, jusqu’au temps où enfantera celle qui doit enfanter » (Mi 4,13).
 
Ainsi, anticipativement, l’Amour savait que sur les montagnes seront posés les pieds du messager qui annoncera la paix (Na 2,1). Et pendant tout ce temps, l’Amour était à son poste, Il se tenait sur la tour, et il gravait la promesse sur des tables, afin qu’on la lise couramment, car l’Amour savait que la promesse ne mentira pas. L’Amour savait que même s’Il tarde, Il ne mentira pas étant donné que l’accomplissement de sa venue est aussi certain que la tombée de l’aurore (Ha 2,1-4; Os 6,3).
 
Au temps marqué, l’Amour donnera aux peuples des lèvres purs, afin que tous invoquent le nom de l’Éternel d’un commun accord (So 3,9) et la gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première ( Ag 2,9) . Par omniscience, l’Amour sait qu’un jour, un esprit de grâce et de supplication sera répandu dans les cœurs, afin de tourner les regards du peuple sur cet Amour qu’ils avaient autrefois percé (Za 12,10).
 
Par ailleurs, l’Amour c’est finalement lorsque l’ange de l’Éternel vient plaider pour le grand-prêtre Josué et le secourt à bras étendu tel un tison arraché du feu. Cet Amour, c’est nul autre que cette main qui a ôté les vêtements sales de cet homme de Dieu devenu la proie et la risée de l’accusateur. Mais l’Amour a retiré ces linges souillés et les a remplacés par des vêtements de fête et par un turban pur, emblème de sa restauration dans ses fonctions de sacrificateur (Za 3,1-5).
 
Somme toutes, voyant venir la fin d’une alliance qui avait vieilli, l’Amour écoutait ceux qui craignent l’Éternel se parler l’un à l’autre, et un livre de souvenir s’écrivait devant eux, car l’Amour était attentif à leurs supplications et à leurs prières (Ml 3,16).
À présent, une alliance d’un Amour éternel va être conclue.
 
C’est ainsi qu’au temps marqué, alors que la tradition voulait qu’on présente les illustres patriarches, ces incomparables hommes de foi, ces incontournables hommes de Dieu, l’Amour Lui n’a pas eu honte de révéler sur la même tribune: Rahab la prostituée, Ruth la Moabite et Bath-Shéba, femme d’Urie (Mt 1,5-6). Pour couronner le tout, l’Amour dira à Joseph de ne pas hésiter de prendre pour épouse Marie, vierge qui lui était promise mais qu’il n’avait jamais connu; et Joseph ne la diffama point, parce qu’il eut la foi qu’elle avait conçu par l’aide du Saint-Esprit (Mt 1,20-25).
 
Afin de sceller ce qui avait été annoncé (Za 9,9), l’Amour est venu sur un ânon, le petit d’une ânesse (Mc 11,1-10); Il est venu victorieux et humble; il est venu pour annoncer la paix à ceux qui sont près, la paix à ceux qui sont loin (Ep 2,17). Puis, alors que les deux disciples ,désespérés, longeaient le chemin d’Emmaüs, l’Amour fit la route avec eux et il vint les consoler par des mots doux et empreints de beaucoup d’humanité: « De quoi vous entretenez-vous pour être aussi tristes? » (Lc 24,17). Et l’Amour s’est fait chair, Il a habité au milieu de nous, plein de grâce et de vérité (Jn 1,14).
 
Par ailleurs, l’Amour ne consiste pas seulement en paroles mais Il est agissant et se démontre par les œuvres. C’est pourquoi, à un moment décisif, alors que le geôlier allait se suicider pensant que Paul et Silas s’étaient évadés, l’Amour dira: « Ne te fais point de mal, car nous sommes tous ici.» (Ac 16,28) Ainsi, le geôlier et toute sa famille crurent, furent baptisés, et furent sauvés; parce que l’Amour, ceux qu’il a connus d’avance, il les a prédestinés, il les a appelés, il les a justifiés et les a aussi glorifiés (Rm 8,29-30) afin qu’ils parviennent tous à Sa stature parfaite, savoir, Christ (Ep 4,13).
 
Alors, lorsque les temps sont difficiles et que les jours deviennent sombres, l’Amour nous suffit, car sa puissance se manifeste dans nos faiblesses; et lorsque nous sommes faibles, sa grâce nous fortifie (2 Corinthiens 12,9-10). Ainsi, en tout temps et en toutes circonstances, l’Amour produit en nous la joie, la paix, la bénignité, la douceur, la tempérance, la bonté et la fidélité (Ga 5,22). Voilà pourquoi, ayant toutes ces promesses en partage, réjouissons-nous toujours dans le Seigneur, sans jamais faiblir, réjouissons-nous! (Ph 4,4).
 
Dans un autre ordre d’idées, force est de constater que toutes choses ont été créées dans l’Amour, tant les visibles que les invisibles et toutes choses subsistent en Lui (Col 1,16-17). L’Amour a été clouée au bois du calvaire, afin de subir le châtiment de ceux qu’Il avait aimé et prédestiné avant la fondation du monde, pour les présenter éternellement, telle une Église glorieuse, sans tâche ni ride, ni rien de semblable (Ep 5,27). Tout compte fait, ayons nos regards sur cet Amour, Jésus-Christ, le chef et le consommateur de notre foi (He 11,2). Marchons comme en plein jour et sachons posséder notre corps dans la sainteté et l’honnêteté (1 Th 4,4 et 2 Th 3,6).
 
De plus, durant notre marche, combattons le bon combat de la foi, en gardant une bonne conscience (1 Tm 1,18-19) car, dans son Amour, Dieu a la puissance de garder notre dépôt jusqu’au jour de son avènement (2 Tm 1,12). Gardons la saine doctrine : Que les vieillards soient sobres et modérés; que les femmes âgées ne soient ni médisantes ni adonnées au vin; que les jeunes femmes aiment leurs maris et que les jeunes gens soient modérés ( Tt 2,1-8).
 
Pour le reste, le temps nous manquerait pour parler de l’Amour qui a accueilli comme un frère bien-aimé l’esclave Onésime (Phm 1,8-16); cet Amour qui ne fait pas acception de personnes, mais qui a égard autant au riche qu’a l’indigent (Jc 2,1). Cet Amour qui nous pousse à pratiquer le bien afin de réduire au silence ceux qui renient et rejettent ce don de Dieu (1 P 2,15). Le temps nous manquerait également pour parler de cet Amour qui a fait de nous une race élue, une nation sainte, un sacerdoce royal, un peuple acquis afin d’annoncer toutes les vertus de Dieu à ce monde plongé dans les ténèbres (1 P 2,9), pour que, le moment venu, certains d’entre eux soient épargnés du jour de la colère divine où les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront (2 P 3,12).
 
Somme toutes, voyez comment l’Amour s’est manifesté à nous, afin que, d’après sa prescience, nous soyons appelés enfants de Dieu (1 Jn 3,1); cet Amour qui nous rappelle qu’Il a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3,16), car le monde entier est sous l’emprise du diable (1 Jn 5,19). Ainsi, l’Amour nous exhorte à prendre garde à nous-même afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais qu’au contraire, nous recevions une pleine récompense (2 Jn 1,8). Par Sa grâce, que nous puissions prospérer à tous égards et être en bonne santé, comme prospère l’état de notre âme (3 Jn 1, 2).
 
Voici, Il vient bientôt et la rétribution est avec lui (Ap 22,12) afin de rende à chacun selon ses œuvres et selon qu’il aura embrassé ou foulé aux pieds cet Amour descendu du Père. Alors qu’il est encore jour, ne nous livrons pas à l’impureté tels ces hommes qui, entraînés par leurs rêveries, souillent leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires (Jude 1,8).
 
En fin de compte, durant tout le parcours de notre vie, l’Amour demeure, il chemine avec nous , il reste aux côtés des enfants de Dieu; parce que l’« Amour est patient, Il est plein de bonté, l’Amour n’est pas envieux, Il ne trame pas le mal, Il excuse tout, Il espère tout, supporte tout et croit tout. Bref, l’Amour ne périt jamais (1 Co 13,4-8) : Il se tient à la porte de notre cœur et Il frappe encore aujourd’hui, et quiconque entend sa voix et ouvre la porte, Il entrera et Il soupera avec lui (Ap 3,20).
 
Aujourd’hui, alors que nous cheminons ici-bas, trois choses demeurent : En premier lieu, la foi en ce message qui nous raconte à quel point, par Amour, Dieu s’est fait chair et est descendu mourir à la croix pour nous. En second lieu, l’espérance qu’un jour nous le verront face à face et reconnaîtrons que cet évangile n’était pas qu’une simple fable. Et en dernier lieu mais non la moindre, c’est l’Amour! Cet Amour qui est rempli dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. Ainsi, l’espérance ne ment pas et l’Amour ne périt jamais (Rm 5,5 et 1 Co 13,8).
 
Fin mot de l’histoire, l’Amour a été manifesté en la personne de Christ crucifié et Christ ressuscité! Car tous sont morts par leurs péchés en Adam, mais Christ s’est donné afin que tous puissent revivre éternellement en Lui et avec Lui. Cela dit, quelle sera ta réponse face à ce divin appel aujourd’hui?
 
Par Thérèse Kanyange
La première vague de notre amour_V2

La première vague… De notre amour!

La première vague

La première vague… De notre amour!

«  Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour.»

Depuis un certain temps, nous entendons régulièrement dans les médias le mot « Vague », en référence à la pandémie que la planète traverse, si bien que ce mot a pris des assonances différentes dans notre subconscient. C’est comme si le monde entier avait complètement oublié le sens premier de ce merveilleux mot, « Vague » : ce mot qui autrefois renvoyait à la liberté, à la paix, à la joie et aux éventuelles opportunités. Ainsi, dans le même ordre d’idées, il arrive parfois qu’à cause des aléas de la vie, des déceptions et peut-être des désillusions, nous en arrivions à oublier le sens et l’essence de certains mots, voire des bontés de la vie.

Aujourd’hui Seigneur, réapprends-nous à aimer. Réapprends-nous à savourer les bontés quotidiennes de la vie. Réapprends-nous à savourer ces grâces que tu déverses sur nous à chaque matin; réapprends-nous à jouir de ces manifestations de gentillesse venant des personnes que nous croisons sur le chemin de la vie; réapprends-nous à être reconnaissants pour ces actes de loyauté et de fidélité des amis que tu nous as donnés, amis dont, tels des cadeaux, nous déballons les paroles lorsque nous sommes au plus bas et avons besoin d’une oreille rassurante.

À présent Seigneur, que les événements malheureux ne viennent pas altérer l’innocence et la pureté de la personne que nous sommes. Personnellement, pour avoir grandi aux abords d’un des plus grands lacs de l’Afrique de l’Est, le mot « Vague » suscitait toujours en moi des sentiments de joie, des sentiments de paix et des souvenirs heureux. Mais depuis la pandémie, lorsque j’entends ces syllabes, c’est plutôt un sentiment d’inquiétude qui semble émerger de mon âme: « Troisième vague, quatrième vague, cinquième vague… »

Cependant, malgré cette nouvelle connotation et cette ambivalence dont revêt désormais le mot « Vague », il n’en demeure pas moins que les vraies bonnes vagues existent encore; elles n’ont pas changé de nature pour autant. Là où elles prennent naissance déferlent la joie, la paix et le même sentiment d’autrefois : la liberté!

À présent Seigneur, malgré les épreuves, malgré les aléas de la vie et malgré peut-être le manque d’amour de l’homme envers son prochain, ton Amour lui, existe encore et il ne peut jamais se tarir. Alors, réapprends-nous à aimer; réapprends-nous à marcher réellement dans cette Charité les uns envers les autres; nous te le demandons Seigneur parce que, si nous fouillons dans les profondeurs de notre être, nous réalisons que quelque part dans ce monde, les vraies et les apaisantes bonnes vagues existent encore.

 
Ne jugez pas avant le temps 3_V2

Ne jugez pas avant le temps.

Ne jugez pas avant le temps.

Ne jugez pas avant le temps.

« Il n’est pas pur, certainement, il n’est pas pur », paroles sèches et tranchées que prononce Saül à l’égard de son gendre David alors que celui-ci, par crainte de se faire assassiner par le roi en place, avait décidé de se cacher dans une forêt avoisinante jusqu’à ce qu’il soit certain des intentions du monarque à son égard. Cependant, aveuglé par la haine et séduit par ses pensées criminelles, Saül, sans chercher à comprendre ce qu’il se passait réellement, va se dire en lui-même, en parlant de David: « Il n’est pas pur, certainement qu’il n’est pas pur. » 1 Samuel 20,26
 
En outre, dans un contexte complètement différent de celui cité en exergue, l’apôtre Paul, à une certaine étape de son ministère, va exhorter les croyants de l’église de Corinthe de ne pas être porté à tirer des conclusions hâtives. En effet, durant ce temps-là, des clivages commençaient à se former au sein de l’église naissante et l’apôtre se sentait alors dans l’obligation de rappeler à ses ouailles et par ricochet à certains administrateurs des dons de Dieu qui le pointaient du doigt et remettaient en question l’exercice de son ministère, qu’il était avant tout l’esclave et le serviteur de Christ et non celui des hommes. De ce fait, selon l’apôtre, Christ devient le seul ayant la pleine capacité et la légitimité d’apprécier l’administration de son serviteur et de le déclarer conforme, agréable ou non 1 Corinthiens 4,5.
 
Dans le même ordre d’idées, à la genèse de son parcours, Paul, ce meurtrier et persécuteur de chrétiens, rencontre Jésus – Christ sur le chemin de Damas et, ébloui par cette grande vision, se retrouve désormais aveugle et tâtonnant sur une rue qu’on appelle La droite, allusion ironique à cette obscurité dans laquelle était plongé ce docteur de la loi qui avançait dans la vie, perdu sur un chemin censé être celui de la droiture. À la suite de cet événement, Dieu sollicite un de ses serviteurs, Ananias, pour qu’il aille imposer les mains à ce bourreau afin qu’il recouvre la vue. Cependant, Ananias, connaissant le passé de Paul, émet de fortes réticences et argue que cet homme n’est pas recommandable car, se dit-il, il a les mains souillées du sang des chrétiens. Mais Dieu rassure Ananias et lui demande de s’exécuter, car dans sa miséricorde et sa souveraineté, le Seigneur avait un regard tout autre sur la destinée de ce malfrat (Actes 9,1-22)
 
 
 
De surcroît, un dernier cas de figure, pour ne citer que ceux-là, nous est relaté dans le livre des Actes 10,1-34, chapitre adjacent à celui de la conversion de Paul, où cette fois-ci le phare est mis sur un homme du nom de Corneille, officier romain païen vivant à Césarée. Ainsi, dans ce prologue, Corneille, nom qui signifie « Celui à qui Dieu a donné gracieusement », est décrit comme un homme pieux et craignant Dieu. Par ailleurs, dans ce cas-ci, ce n’est pas Dieu qui prend les devants et envoie un de ses serviteurs aller à la recherche de cet homme, mais c’est Corneille qui, divinement instruit par le Saint-Esprit, envoie des émissaires vers Pierre, serviteur de Jésus-Christ qui, comme Ananias, émet de fortes réticences au début, convaincu qu’un païen tel que Corneille était impur et souillé, donc indigne de la visitation du Seigneur. Au bout du compte, Pierre aura appris que Dieu ne faisait pas acception de personnes et que lui seul avait la prérogative de déclarer une personne digne ou indigne de son appel.
 
En somme, ces quelques exemples nous montrent que la plupart d’entre nous avons un filtre de perception qui se forme et qui, au fil du temps, fini par se cristalliser, laissant dans notre subconscient un univers né et bâtit à travers nos circonstances passées, notre culture, nos croyances, nos peurs, notre religion, … après coup, ce vécu qui nous est propre nous pousse finalement à appréhender les événements de la vie d’une certaine manière plutôt que d’une autre.
 
Ainsi, l’être humain aura tendance à tirer des conclusions d’une situation en ne se fiant qu’à ce qui semble être une évidence à ses yeux et qui cadreraient ou ne cadreraient pas avec ce qui serait, selon les standards de la société et selon ses expériences personnelles, acceptable ou non. Mais la Bible nous exhorter de ne rien juger avant le temps, et de laisser le Seigneur seul apporter la lumière sur ce qui est caché à nos yeux et échappe, par le fait même, à notre entendement.
 
Fin mot de l’histoire: généralement, notre perception des événements ne se limite qu’à ce que l’on peut voir, à ce que l’on pense, et à ce que l’on croit connaître. Cependant, afin de mieux comprendre une situation donnée, laissons libre cours au Saint-Esprit qui, en son temps, peut apporter la lumière sur ce qui nous paraît obscur et nébuleux.
 
Par Thérèse Kanyange
 
Il te prend la main_V2

Il te prend la main

Il te prend la main

Il te prend la main

Durand ces temps de réelle incertitude, alors que le Covid semblait plier bagages, tout de suite, des inondations prennent place; durant ces moments où l’inquiétude gagne le monde entier, nous, Jésus nous tient dans sa main et assure nos lendemains; aucune de nos actions, aucun de nos pas, aucune de nos émotions ne passent inaperçus à ses yeux. Voici un petit poème pour rassurer nos cœurs :
 
Il te prend la main
 
Laisse Dieu te prendre par la main
Car lui seul connaît bien le chemin
Ne questionne pas ses choix pour ton lendemain
Car nulle ne peut corrompre ses desseins
 
Alors préfère qu’il t’instruise durant le chemin
Que de t’attarder sur ce qui demeure incertain
 
N’avance donc pas avec des doutes
Et n’appréhende pas ce que tu redoutes
Entre ses mains, ton lendemain est certain
Vois-tu? Juste de le savoir illumine ton visage déjà un peu
 
Sans aucun doute, Dieu fera de toi sa plus grande joie
Et il accomplira en son temps, ce qu’il a toujours voulu pour toi
Alors mon frère, ma sœur, n’abandonne pas la foi
Car ton créateur a un merveilleux plan pour toi.
 
Lors même que les éléments embrasés se dissoudraient, notre destinée est précieusement gardée en Jésus-Christ; à un cheveu près!
 
Par Thérèse Kanyange
Genèse 49,25_V2

C’est l’oeuvre de Dieu qui te bénira – Genèse 49,25

Genèse 49,25

C’est l’oeuvre de Dieu qui te bénira – Genèse 49,25

La plus belle richesse que l’on puisse laisser en héritage à nos bien-aimés ou à nos enfants, serait des biens matériels tels qu’un compte bancaire qui regorge d’or et d’argent; ou alors des maisons, en plus d’une bonne éducation, sans oublier la connaissance, me diriez-vous; et je n’en disconviendrais pas car toute cette liste constitue effectivement un bel héritage.
 
Par ailleurs, à la lumière des textes bibliques, le plus précieux des legs, celui aura une portée dans cette vie jusque dans l’éternité, le plus merveilleux des dons que l’on puisse léguer aux êtres chers, c’est le fait de leur présenter la personne du Seigneur Jésus-Christ (Ecclésiaste 2; Jean 17,1-3).
 
D’emblée, lorsque nous plongeons nos regards dans la genèse de l’humanité avec pour appui des textes tels que Genèse 49, nous réalisons que Jacob, cet homme qui, pourtant habile et débrouillard, cet homme qui avait élaboré des stratégies et des stratagèmes afin de mériter ce qu’il croyait être la clé lui garantissant félicité et prospérité ici-bas; cet homme dont l’âme est demeurée errante malgré les biens et les richesses dont la vie l’avait pourvu; aujourd’hui, cet homme, arrivé au crépuscule de sa vie, réalise que seule l’œuvre de Dieu bénit, seule la connaissance de ce Dieu dont il avait entendu parlé ses pères, enrichit.
 
À présent, Jacob, cet homme dont les efforts pour jouir de la bénédiction si durement obtenue ne lui avaient rapporté que vents et misères (Genèse 27,1-29; Genèse 27,41-45), il comprend que la plus précieuse richesse qu’il puisse léguer à son fils bien-aimé Joseph, c’est de lui prescrire de s’attacher à ce Dieu, le Dieu qu’Abraham, son aïeul, avait reçu par la foi.
 
En revanche, le fait de bénir ou de demander à Dieu de bénir sa progéniture était une pratique courante des peuples du Proche orient ancien, peuples au sein desquels vivaient Jacob et ses fils. Cependant, par sa formule de bénédiction, le patriarche vient mettre l’accent en nommant expressément lequel parmi une multitude de divinités adorées à cette époque, a la réelle capacité de bénir. Jacob précise que c’est le Dieu qui s’est révélé à Abraham notre père dans la foi; c’est ce Dieu qui a rencontré Jacob lorsqu’il était arrivé à la croisée des chemins de son existence; c’est ce Dieu qui se manifestera plusieurs générations plus tard en la personne de notre sauveur Jésus-Christ. Seul ce Dieu a la capacité de bénir et d’assurer la protection de ses enfants (Nombre 6, 24-27).
De surcroît, lorsque nous parcourons la vie des patriarches et de tous ceux qui nous ont précédé dans la foi, nous comprenons que Dieu nous bénit en son Bien-aimé lorsque nous décidons de nous tourner vers Lui, d’embrasser ses voies et de consacrer humblement notre vie à son service. Ainsi, voilà pourquoi Jacob bénissant son fils Joseph, va lui dire :
« C’est l’œuvre du Dieu de ton père, qui t’aidera ; C’est l’œuvre du Tout puissant, qui te bénira » (Genèse 49,25).
En fin de compte, puisse le Seigneur nous donner d’accueillir ce Dieu-là dans nos cœurs et à bras ouverts, afin de le servir assidûment, fidèlement et humblement tous les jours de notre vie car c’est l’œuvre de Jésus-Christ qui nous comblera, non seulement de bénédictions matérielles et temporelles, mais aussi de bénédictions spirituelles et éternelles.
 
Épilogue : Bien souvent durant notre marche, nous fixons les regards sur une institution qui pourrait éventuellement nous venir en aide, ou sur un proche ou un ami qui daignerait voler à notre secours, mais seul Jésus nous promet et nous garantit cette bénédiction dont nous avons tant besoin. Ainsi, à un moment donné de sa vie, l’apôtre Pierre dira à Jésus : « Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; qu’en sera-t-il pour nous ? » et Jésus de répondre : « Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle » Matthieu 19,27-29.
 
Par Thérèse Kanyange
Le Gospel antillais_V2

Le reggae chrétien

Le reggae antillais

Le reggae antillais

Lorsque l’on parle des Antilles et des Caraïbes, on a automatiquement l’image d’un genre de paradis terrestre, des plages, du soleil à longueur de l’année, de belles femmes sirotant un bon cocktail de fruit et jouissant d’un paysage toujours verdoyant. Mais lorsque l’on cherche à plonger dans les profondeurs de l’histoire de ces peuples, la réalité nous immerge dans les détritus d’un passé triste et sombre.
 
Les Antilles et Caraïbes sont constituées de quatorze pays et de douze territoires; ceux-ci sont pour la plupart des colonies anglaises, françaises et espagnoles. L’archipel est une mosaïque de cultures, un métissage de peuples et de croyances, et cette même diversité née du métissage de peuples et de cultures à influencé fortement la musique antillaise et caribéenne.
 
Les antillais sont un peuple qui a basé sa tradition en des croyances mystiques telles que l’animisme, la renaissance (une vie après la mort ou la réincarnation d’une âme dans un autre corps) et le vaudou qui est une religion que l’on retrouve principalement en Afrique plus particulièrement au Bénin, lieu même où cette religion tire son origine.
 
Ainsi, l’évangile n’a pas au départ été le bienvenu car il représentait un dieu-maître-blanc écrasant un diable noir, ceci à cause des séquelles de l’esclavage dans l’esprit des noirs déportés loin de leurs terres par les négriers. La preuve en est même que la musique Gospel a tardivement imprégné la musique antillaise contrairement à d’autres peuples.
 
On peut noter plusieurs types de musiques aux Antilles et Caraïbes, mais les plus communément connues sont le Zouk pour les colonies françaises et le Reggae pour les colonies anglaises. Aujourd’hui, j’aimerais parler de la musique aux Antilles. Mais mon choix a été dure avant de décider laquelle j’allais présenter car j’ai autant à ressortir sur le Zouk que sur le Reggae; mais finalement j’ai opté pour le Reggae, style de musique qui m’était totalement inconnu à part le nombre de fois que j’ai eu à l’entendre par hasard à la radio.
 
Le reggae est une musique née en Jamaïque vers la fin des années 1960. C’est une musique qui a évolué dans le temps, à l’image d’un peuple blessé qui, malgré ce que l’on peut voir, cherche son identité, ses origines et ses racines à travers la spiritualité. Ainsi, cette dite spiritualité trouve ses origines dans le culte « Nyabinghi » qui est à l’origine du « Rastafari », source d’inspiration de la musique reggae.
 
De façon générale, le reggae a évolué en quatre temps pour être ce qu’il est aujourd’hui :
Il a commencé par le Mento qui est une musique joyeuse jouée à l’aide d’une guitare, la mélodie servait à divertir les touristes; puis le Ska qui elle, est beaucoup plus rapide et un peu jazzée; puis vint le Rocksteady qui est par contre plutôt cool, elle parle d’amour et de la vie quotidienne dans les ghettos; et finalement ce que l’on va appeler le Earlyreaggae, qui est le précurseur du reggae actuel, qui, par sa forme, elle ressemble beaucoup au reggae actuel mais l’esprit n’était pas encore là.
 
Le reggae, contrairement au zouk dont les notes sont plus joyeuses référant à l’amour et au bien-être intérieur malgré la dureté de la vie, le reggae lui, parle de la blessure de l’âme, de l’injustice sociale, de la recherche de ses vraies racines et de la profondeur des choses au-delà de ce qu’elles peuvent présenter comme apparence.
 
Par ailleurs, je ne peux pas passer sous silence le reggae chrétien. Celui-ci a pris la même saveur que le reggae traditionnel, à la seule différence que l’âme vient crier sa misère à Dieu; il appelle Dieu à venir régler l’injustice social, il ne cherche plus la solution de son rejet par le retour en Afrique, mais en Dieu.
 
Le premier artiste à avoir chanté du reggae chrétien est Mark Mohr en 1989. Il est né le 23 octobre 1971 de parents chrétiens et très engagés, et il a reçu Christ à l’âge de 4 ans. Il a quitté l’église à l’âge de 10 ans et s’est lié d’amitié à des garçons de la rue ce qui l’a poussé à commencer à fumer de la marijuana et il avait même sa propre plantation de marijuana derrière la cour de sa maison.
 
Après cela, il a commencé à fumer tout ce qu’il pouvait trouver, de la cocaïne, du crack; il a commencé à boire beaucoup d’alcool et s’est adonné à des relations sexuelles précoces. Après toute cette dégringolade, il a décidé d’aller en Jamaïque à l’âge de 15 ans, lieu où il a intégré le mouvement rasta, a commencé à s’imprégner de la musique de Peter Tosh et de Bob Marley.
 
Plus le temps passait, plus il fumait et s’est retrouvé finalement avec une bronchite chronique. Pendant tout ce temps, ses parents n’arrêtaient pas de prier pour lui jusqu’au jour où, peu avant ses 18 ans, il décide de rentrer à la maison. Ses parents lui suggèrent alors d’aller dans un camp de jeunes chrétiens, ce qu’il a fait et a été touché par le message qui parlait ce jour-là de l’enfant prodigue.
 
Depuis, il a reçu Christ et sert le Seigneur. Il a fait l’école biblique à Biola University, il a été missionnaire dans plus de trente- et-un pays, et a été ordonné Pasteur en 2003, puis il a implanté une église en Trinité-et-Tobago pays natal de sa femme; son église s’appelle « The Gathering ».
 
Dès 1989, il a créé le groupe Christafari qui se lit Christ-A-Far-Eye. Ce nom trouve sa racine en grec, latin et en amharique, ce qui signifie « Oint de Dieu » ou « L’envoyé oint de Dieu », mais aussi les guerriers et les soldats de Christ; et enfin « Dieu tout- puissant ». Mais bref, ce mot désigne en grecque « un groupe de personnes ointes pour représenter Christ ».
 
De part tout son parcours, il n’a pas choisi la musique reggae mais le reggae l’a bel et bien choisi car le Seigneur avait un plan merveilleux pour ce peuple en détresse, dit Mark MOHR. La Mission de Christafari est la grande commission au travers de la musique; faire de toutes les nations des disciples comme le demande la parole de Dieu, en utilisant leur musique et leur témoignage.
Ce groupe vise l’édification et la consolidation du corps de Christ localement mais aussi au travers le monde entier, encore par le billet de la musique. Ce groupe vise également le maintien d’une bonne qualité musicale et se promet d’offrir le meilleur de soi-même tout en maintenant une attitude selon Christ même dans le domaine des affaires.
 
De plus, tout en apportant l’évangile aux adultes, ils ont aussi entrepris d’apporter l’évangile aux enfants au travers leur école du dimanche. Ils ont personnalisé un type de reggae pour enfants. Maintenant leur musique touche non seulement les enfants de très bas âge, des adolescents mais aussi les adultes.
 
L’une de leur chanson est The Valley of Decision ( La Vallée du jugement), est un extrait tiré du livre du prophète Joël dans l’Ancien Testament qui annonçait le jour du Seigneur, le jour du Jugement dernier. Ce texte montre le sort de tous ceux qui n’auront pas cru en la parole de Dieu et qui n’auront pas reçu Christ comme leur Sauveur Personnel.
 
The Valley of Decision est également un texte qui appelle à la repentance, qui montre que le temps de la Grâce est encore là et que ceux qui acceptent de se confier aujourd’hui en Jésus-Christ, vont être sauvés. Il montre aussi comment ceux qui auront cru en Jésus et se seront confié en Lui, quoiqu’ils seraient dans les mêmes conditions que le reste du monde, ils reposeraient en paix car l’Éternel sera leur refuge.
 
Personnellement cette chanson m’a beaucoup interpellée de part, non seulement son rythme mais aussi et surtout de par ses paroles car parfois nous oublions que nous sommes tous appelés à évangéliser et à proclamer le Salut en Jésus-Christ aussi longtemps que le temps de la Grâce perdure.
 
Mais outre l’intérêt que j’ai eu à porter sur cette chanson, je dirais aussi qu’après ces quelques recherches menées par rapport au reggae en général et au reggae chrétien en particulier, j’ai désormais un regard nouveau sur ce style de musique. Je ne cacherai pas que j’ai tout le temps eu des préjugés face au reggae traditionnel; mais maintenant, après avoir étudié ce peuple de plus près, je me suis retrouvée comme Ézéchiel dans Ézéchiel 3,13-17.
 
En effet, dans Ézéchiel 3,13-17, l’Éternel avait envoyé son prophète parler aux exilés de Thel- Abib qui demeuraient près du fleuve Kebar, mais ce dernier avait déjà des préjugés et pensait savoir ce qu’il avait à dire et à faire; mais le Seigneur l’a tenu sept jours au milieu de ce peuple blessé et meurtri afin, j’imagine, de mieux le connaître et de le regarder avec des yeux de compassion.
 
Ainsi, c’est seulement après sept jours assis au milieu de ce peuple et de ses décombres, qu’il a pu le comprendre car il avait souffert avec lui et s’était identifié à sa misère. Je ne vous cacherais pas que ceci était mon cas face au reggae et à la culture rasta : je voyais des gens qui passent la journée à rêver et à avancer des idéaux sous l’effet d’une bouffée de marijuana. Maintenant, je sais que c’est leur façon à eux d’exprimer leur blessure et de s’évader de ce passé qui les hante. Aujourd’hui, ils ont besoin d’une personne qui peut les mener vers la porte de sortie, et cette porte est Jésus Christ.
 
J’aurais tellement de choses à dire à ce sujet mais je me contente d’arrêter ici.
 
Par Thérèse Kanyange
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Hephtsiba: “Mon plaisir en elle.”

Hephtsiba: "mon plaisir en elle"

Hephtsiba: Ésaïe 62,4 

Par ces quelques lignes, l’Esprit de Dieu nous invite à trouver une tendre et complète restauration dans les bras de notre divin époux car lorsque le Seigneur pardonne, Il pardonne complètement. Il envoie dans la mer de l’oubli les péchés de ses enfants lorsque ceux-ci se repentent (Michée 7,19).
 
Ainsi, alors que Juda s’était longtemps tourné vers des idoles et avait rejeté son Dieu qui l’avait pourtant sorti de la servitude et fait de lui un peuple, aujourd’hui, dans sa miséricorde, l’Éternel accepte de reprendre dans son sein ce peuple infidèle et rebelle.
 
Ici, Ésaïe le prophète pose son regard tel le cœur du Seigneur à l’égard de son peuple et l’interpelle par un prénom de femme, Azuba (nom de la mère du roi Josaphat 1 Rois 22,42), qui signifie, délaissée. Par ailleurs, le nom Josaphat quant à lui, signifie, Yawheh a jugé. En effet, à un moment donné de l’histoire de Juda, Dieu avait jugé son peuple et l’avait trouvé infidèle et léger (Daniel 5,23-28).
Mais aujourd’hui, à cause de son Amour et de son Nom (Ésaïe 43,25), le Seigneur reprend son peuple, lui pardonne ses péchés et l’appelle d’un nom nouveau, nom qui également fait écho à un prénom de femme, celui de l’épouse d’Ézéchias et mère du roi Manassé, Hephtsiba (2 Rois 21,1). De surcroît, le nom Ézéchias signifie « Dieu fortifie, Dieu renforce ».
En fin de compte, Dieu accueille à nouveau son peuple, il lui pardonne ses péchés, il le fortifie, le restaure et le rend victorieux en son Fils bien-aimé. Ainsi, lors même que nos péchés seraient rouges comme le cramoisie, Jésus-Christ veut nous pardonner, nous laver d’une eau fraîche, nous restaurer et nous rendre notre dignité et notre splendeur, à la gloire de son Nom. Ayons donc confiance en sa miséricorde et en son Amour éternel.
 
Par Thérèse Kanyange
 
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Déconfinée!

Déconfinée!

Déconfinée

Dans une ère où l’humain connaît une crise identitaire sans précédent, un âge où s’insurger contre les normes est acclamé et où le rejet de tout dogme est encensé, que devient le juste au milieu de tout cela? Dans une époque où notre plus proche interlocuteur est pour la plupart du temps un voile de pixels, et où le seul spectateur fidèle de nos faits et gestes n’est nul autre que notre Android ou alors un de ses compères tout aussi Intelligent, que devient l’enfant de Dieu au milieu de tout cela?

Alors, étant tous, jusqu’à un certain point, le produit de notre société et de notre époque d’une part, et un maillon du corps de Christ d’autre part, le chrétien se retrouverait-t-il aujourd’hui presque bipolaire face aux choix éthiques qui s’imposent à lui au quotidien? Comment ne pas faire naufrage au beau milieu de ce tohu-bohu? Comment ancrer ses convictions dans ce qui avait autrefois été reconnu pour vrai? Comment accepter d’être différent, tout en attirant son entourage à Christ sans pour autant altérer ses propres valeurs et ses convictions?

Malheureusement, à bien des égards, par peur de se voir influencée par les valeurs mondaines, l’église est devenue presque xénophobe, s’est repliée sur elle-même, ghettoïse, communique dans son slang spirituel et reste en sûreté dans l’arche jusqu’au jour où Christ reviendra. Cependant, la Parole veut résonner encore et elle veut encore faire entendre sa voix. 

Elle cherche à se faire une place dans les rues; Elle se tient à l’entrée des portes et dans des carrefours. À l’entrée des villes et dans les places, Christ veut encore publier ses voies! Et sur la toile, la Sagesse aime laisser des traces; Et sur les réseaux sociaux, l’Esprit veut proclamer le salut par une glossolalie nouvelle et accessible aux non- affranchis.

Heureusement, comme Dieu sait toujours comment tirer son épingle du jeu, aujourd’hui, alors que la planète entière était confinée et sous le joug de la Covid-19, l’Église elle, quoique confinée, s’est plus que jamais décloisonnée et a vu certains de ses murs tomber, pendant que d’autres étaient repoussés afin d’accueillir d’autres façons de voir, d’autres façons de faire, d’autres façons d’exprimer sa foi .

Ainsi, la Vérité, quoique depuis un certain temps piétinée, aujourd’hui, elle est plus que jamais publiée; La Bonne Nouvelle, quoique depuis un certain temps tue et étouffée, aujourd’hui, elle est plus que jamais audible, entendue et partagée.

Tout compte fait, la sagesse de Dieu a voulu que, alors que tous était confinés, Sa Parole soit désormais, déconfinée!

 

Par Thérèse Kanyange